Education des enfants
Introduction
L’Homme ! est le seul être vivant de la planète terrestre, capable d’améliorer et de perfectionner l’éducation déjà acquise de ses ancêtres pour la transmettre en suite à ses descendants et à des futures générations, ce qui explique l’ évolution Importante constatée à travers les générations.
Cette caractéristique spécifique à l’être humain, reflète l’importance de l’éducation qui constitue un patrimoine valeureux et un héritage indispensable au développement de toute les Nations, en permettant au peuples bien éduqués de franchir tout les obstacles vers un avenir plus sur, et étant donné que L’éducation à l’enfance est plus efficace que celle à l’age adulte, d’où la nécessité de l’éducation des enfants le plus tôt possible, et dans un environnement préalablement préparé par des parents bien éduqués ou au moins sensibilisés et conscients de l’importance de l’éduction.
A la lumière de ce qui précède, il parait judicieux de s’interroger sur les Aspects d’éducation nécessaires aux enfants pour qu’ils deviennent après des années de formation et de préparation ; des gens conscients, responsables, et productifs et qu’il est le rôle des parents?
Pour permettre aux enfants à être des individus qui se respecte et respectent les autres autour de eux, les enfants ont besoin d’une bonne Éducation ; physique, intellectuelle, morale et religieuse qui leur permet de s’épanouir pleinement et de grandir dans l’harmonie. Tout en progressant durant toute leur vie, sous la responsabilité directe et indirecte de leurs parents.
1- LES ASPECTS D’EDUCATIONS NÉCESSAIRES AUX ENFANTS
L’Education c’est l’art de former une personne, spécialement un enfant ou un adolescent, en développant ses qualités physiques, intellectuelles ,morales et religieuse de façon à lui permettre d'affronter sa vie personnelle et sociale avec une personnalité suffisamment épanouie;
1-1- ÉDUCATIONS PHYSIQUES
« Un Esprit sain est dans un corps sain » ce proverbe indique que l’importance au corps de l’enfant doit être prioritaire et avant tout, d’où la nécessité d’une Éducation physique Convenable, en présence d’une alimentation bien équilibrée et d’un contrôle médical régulier.
L’éducation physique : c’est l’ensemble des exercices physiques et sportifs
destinés à assurer le développement harmonieux du corps et développer chez l’enfant des potentiels, des ressources, des capacités générales investisseuses en lui donnant la possibilité d’acquérir des connaissances et des habiletés, et de se donner des habitudes qui lui permettront d’être actif à cette étape de sa vie et pour tout le reste de sa vie pour lui permettre de :
- Contribuer vers le développement intégré de l’esprit et du corps ;
- Développer une compréhension du rôle de l’activité physique aérobic et anaérobique dans la santé ;
- Encourager positivement la confiance en soi et l’amour-propre ;
- Améliorer le développement social et cognitif et la réussite scolaire.
- Rencontrer et communiquer avec les autres ;
- Prendre les différents rôles sociaux ;
- Apprendre les savoir-vivre particuliers (la tolérance et le respect des autres),
- S’adapter aux objectives de l’équipe/collective (coopération et cohésion)
- Contribuer au développement de personnalité ; et fournir l’expérience des émotions qui ne sont pas disponibles dans le reste de la vie.
L’éducation physique joue un rôle important dans le développement de la personnalité et du bien-être psychologique, sans oublier les effets positifs des activités physique sur l’amour-propre, l’inquiétude, la dépression, la tension et la pression, la confiance en soi, l’énergie, l’humeur, l'efficacité et le bien-être.
1-2-ÉDUCATIONS INTELLECTUELLES
Le développement des facultés intellectuelles de l'enfant, regroupe aussi bien le développement de ses capacités de réflexion, de son esprit critique, de la maîtrise de l'expression et l'assimilation de toutes les notions qui lui permettront de mieux comprendre l'environnement dans lequel il vit, mais aussi la position qu'il tient et le rôle qu'il a à jouer au sein de cet environnement. Il est vrai que la plus grande partie de cette éducation est prise en charge par l'école. Les parents ont surtout le but de l’éducation intellectuelle n’est pas de savoir répéter ou conserver des vérités toutes faites... C’est d’apprendre à conquérir par soi-même le vrai, au risque d’y mettre le temps et de passer par tous les détours que suppose une activité réelle.
Les enfants et les jeunes qui présentent un potentiel exceptionnel ont besoin de méthodes éducatives différentes, au-delà des programmes et service habituels destinés aux élèves de potentiel normal. Comparé à ceux du même âge, de la même expérience ou du même milieu, les élèves doués réussissent ou ont une capacité à réussir d’un niveau notablement élevé, dans les domaines intellectuels, créatifs ou artistiques, possèdent des capacités inhabituelles ou excellent dans des matières spécifiques.
On devrait prendre en compte les différences de vecteurs d’enseignement, de développement conceptuel,de mode d’apprentissage spécifique aux élèves handicapés visuels, par des outils et des approches adaptés aux élèves intellectuellement précoces handicapés visuels. En plus des tests standards, on pourrait inclure un test d’aptitudes à résoudre des problèmes et élaborer des stratégies, des notions de stratégies compensatoires créatives pour faire face à leur handicap visuel, des écrits reflétant leur travail fait tant à la maison qu’à l’école, des entretiens avec leurs parents et/ou des bilans et entretiens avec leurs professeurs éducateurs spécialisés dans la précocité intellectuelle et éducateurs spécialisés dans la déficience visuelle doivent collaborer, en se canalisant sur toute la gamme du développement global de la personne au regard de son potentiel.
En reconnaissant les besoins spécifiques des enfants intellectuellement précoces déficients visuels, c’est le niveau d’instruction de la totalité des enfants qui s’en trouvera amélioré. Les efforts combinés sont nécessaires pour promouvoir la recherche et encourager la mise en place de théories et de méthodes innovantes.
Le problème le plus urgent rencontré par les élèves déficients visuels est l’accès au programme scolaire. La plupart des programmes scolaire est basée sur le postulat que l’élève a une vision normale. Sans traduction sous des formes alternatives, concepts, abstractions, et synthèses du programme peuvent être perdus ou sévèrement retardés chez des élèves handicapés visuels. Cela s’étend aux commentaires verbaux et apprentissage fortuits qui ont lieu quotidiennement dans une salle de classe.
Comme les enseignants spécialisés des élèves handicapés visuels ne peuvent pas les accompagner tout au long de la journée, ils devraient être totalement impliqués dans leurs programmes, fournir du matériel éducatif adapté, et aider les autres enseignants en leur apportant des références et des exemples non visuels. Cet objectif est également important quand les élèves handicapés visuels sont aussi intellectuellement précoces, puisque le programme spécifique –quand bien même enrichi ou accéléré – n’en est pas pour autant accessible simplement parce que l’élève a été identifié comme doué.
On devrait également leur apporter les compétences en matière de communication, techniques adaptatives, activités de la vie journalières et locomotion au moment où ils en ont besoin, plutôt qu’au moment où le programme le prévoit.
Nous croyons en la nécessité d’accorder une attention particulière aux problèmes des élèves qui se trouvent dans une double situation, dont résultent des besoins particuliers qui sont qualitativement différents des besoins de chaque groupe auquel ils appartiennent : intellectuellement précoces et déficients visuels. L’éducation vise l’accomplissement du potentiel spécifique de ces élèves, et simultanément la réponse aux besoins spécifiques créés par leur handicap visuel.
Une éducation spéciale doit aller au-delà de l’approche classique basée sur la compensation du déficit et se tourner vers l’enrichissement des expériences qui construiront l’enfant autour de son potentiel intellectuel et lui permettra de le réaliser.
Les élèves déficients visuels devraient être évalués afin d’être inclus dans les programmes pour élèves intellectuellement précoces. Simultanément, les parents devraient être pleinement consultés, conseillés et informés des besoins spécifiques de leur enfant en termes d’études. Une fois l’identification effectuée, les décisions quant à l’orientation et à l’adaptation du cursus éducatif, le programme scolaire et les services conseillés devraient satisfaire à la fois le haut potentiel intellectuel de l’élève, et ses besoins individuels.
1-3-EDUCATION MORALES
ET RELIGIEUSES
Etre en bonne santé et avoir un
niveau intellectuel élevé permet à l’enfant de contrôler sa morale dans toutes les situations, mais
cela ne veut pas dire ; négliger l’éducation morale, au contraire ce genre
d’éduction ne peut que renforcer la personnalité de l’enfant et diriger son
activité libre. .
-. Autorité
et liberté
Le procédé le plus répandu
de l'éducation morale est celui qui fait exclusivement appel au respect
unilatéral : l'adulte impose ses règles et les fait observer grâce à une
contrainte purement spirituelle ou en partie matérielle. Courant, mais ne
peut-être jamais pur, en pédagogie familiale, ce procédé trouve son application
la plus systématique dans le domaine de la discipline scolaire traditionnelle.
Qu'il s'appuie sur une certaine morale religieuse, le procédé est le même :
pour l'enfant, en effet, peu importe que les règles émanent de Dieu, des
parents ou des adultes en général si ces règles sont reçues du dehors et
imposées une fois pour toutes.
Nous pouvons citer comme
modèle de pédagogie morale fondée sur l'autorité le bel ouvrage posthume de
Durkheim : L'Éducation morale. Ce livre est particulièrement instructif,
parce que c'est au nom de préoccupations purement scientifiques (sociologiques)
que l'auteur cherche à dépeindre une pédagogie combattue en général par les
hommes de science et, en second lieu, par ce que ce sont des personnalités
libres et autonomes que Durkheim prétend former : c'est à la morale de la
coopération qu'il veut aboutir par le moyen de l'autorité. Comme la thèse de
Durkheim est très représentative de notre éducation morale traditionnelle, il
convient que nous la discutons en détail.
Trois éléments principaux
constituent la moralité, selon Durkheim. D'abord −l'esprit de discipline
: la morale est un système de règles qui s'imposent à la conscience et il faut
habituer l'enfant au respect de ces règles.
−l'attachement aux groupes sociaux : la
morale implique le lien social et il faut cultiver la solidarité chez l'enfant.
−L’autonomie
de la volonté. Mais, comme la règle s'impose à l'individu sous la pression des
groupes, être autonome signifie, non pas se libérer de cette pression, mais en
comprendre la nécessité et l'accepter librement. Comment satisfaire à ces trois
exigences dans la pédagogie scolaire ?
En ce qui concerne la
discipline, c'est à l'autorité du maître seule et des règles de l'école en tant
qu'institution adulte, que Durkheim prétend recourir. Il faut que l'enfant
sente une volonté qui lui est supérieure, et il faut que chacune de ses
activités soit limitée et canalisée par ce système de prescriptions et
d'interdictions que sont les règles scolaires. Il faut d'ailleurs qu'à travers
le maître, la loi seule soit respectée et toute la discipline doit tendre à ce
culte de la loi comme telle. D'où la nécessité de pénalités scolaires, la
sanction constituant la manière tangible de souligner le blâme, celui-ci de son
côté ayant pour fonction d'entretenir et de renforcer le respect de la loi.
Quant à l'attachement aux groupes et à l'autonomie, c'est sur un enseignement
purement oral que compte Durkheim pour les constituer, mais un enseignement
fondé également sur le respect de l'adulte. Une fois que l'enfant a senti,
grâce à son altruisme spontané et à la discipline acquise l'unité et la
cohérence de ces sociétés qui sont l'école et la famille, des leçons
appropriées le conduiront à découvrir l'existence des groupes plus vastes
auxquels il devra s'adapter : la cité et la nation, en attendant l'humanité
elle-même. L'autonomie, d'autre part, y acquiert, grâce à un enseignement
faisant comprendre à l'enfant la nature de la société et le pourquoi des règles
morales.
En ce qui concerne
l’éducation religieuse, qui ne peut que renforcer l’éducation morale, étant donnée
que la majorité des citoyens Marocains adoptent L’islam comme religion, la première chose à rappeler, c’est la
finalité : Quel est l’objectif à atteindre pour le père musulman ou la mère
musulmane en ce qui concerne ses enfants ?on constate que l'emploie du terme
'"éducation" est plus significatif que le terme"instruction".
En efait, le mot "instruction" est généralement employé pour désigner
la transmission de connaissances, tandis que le mot "éducation" a un
sens beaucoup plus vaste: il désigne non seulement la transmission de
connaissances, mais aussi celle de valeurs et de principes. Ce mot est donc
plus approprié dans le contexte islamique. Il faut savoir que l'être humain se
compose de trois éléments fondamentaux: il a un corps physique qui est dirigé
par sa raison, il a une âme spirituelle qui le relie à son Créateur et l a un
caractère, qui est l'expression des qualités ou défauts intérieurs qui sont les
siens.
L'éducation des enfants,
telle qu'elle est perçue en islam, ne se limite pas qu'aux besoins du corps ou
de l'âme seuls. Elle se d'œuvrer pour l'épanouissement de l'enfant à tous les
niveaux.
L'apprentissage des notions
d'hygiène et de propreté aussi bien corporelle que spirituelle, puisque l’école
seule ne peut suffire, c'est que le temps que l'enfant y passe ne représente
pratiquement rien dans sa vie quotidienne. Il passe beaucoup plus de temps à la
maison. Il serait vraiment irréaliste de penser que ces quelques instants
passés à l’école suffiraient à lui apprendre à régulier sa vie entière, c'est la raison pour laquelle le rôle
des parents est si important en ce qui concerne l'éducation spirituelle. Il
consiste donc à mettre en place les fondations religieuses, à compléter
l'enseignement dispensé à la l’école par un suivi régulier et en veillant à ce
que l'enfant pratique ce qu'il y a appris, à rétablir l'équilibre dans son
esprit et à éloigner de lui toute forme de confusion.
2-L’EDUCATION DE
L’ENFANT SUIVANT SA PROGRESSION
Avant que l’enfant devienne un homme
responsable il doit passer par plusieurs phases dont les plus importantes
sont :
2-1- NOURRISSON
On
désigne par le mot nourrisson la période entre l'âge d'un mois et de deux ans
chez un bébé.
Avant cette période, on parlera d'un nouveau-né.
La période qui suit se nomme la petite
enfance, jusqu'au début de la scolarisation, qui varie d'un pays à l'autre.
Pleurer est normal pour un bébé,
c’est son moyen d’expression privilégié, si non l’unique. Les pleurs sont un
premier langage, et comme pour tout langage, une signification se cache
derrière. Si au début ils vous déstabiliseront, au fil des semaines vous
apprendrez à les décrypter et saurez, la plupart du temps, y répondre et les
faire cesser. Car même s’il est naturel qu’un bébé pleure, cela ne justifie pas
de le laisser seul sans comprendre ce qu’il exprime, satisfaire sa demande ou
tout simplement essayer de le calmer : telle est la meilleure attitude à
adopter face aux pleurs du nourrisson. Et ce n’est en aucun cas le rendre
capricieux ; bien au contraire, réagir ainsi contribue à la mise en place d’une
relation de confiance avec le bébé.
Des troubles digestifs peuvent également être à l’origine des
pleurs. Ce sont les fameuses coliques des premiers mois. Impressionnantes, ces
pleurs déstabilisent souvent les parents qui se sentent impuissants face à la douleur
de bébé. Selon certains spécialistes, les coliques sont psychosomatiques ;
l’enfant manifeste son mal-être, son anxiété par le corps. Pour d’autres il
s’agit de réels problèmes intestinaux. Troubles psychologique ou digestifs,
quoiqu’il en soit il ne faut pas laisser le bébé seul avec sa souffrance.
Parlez-lui, soyez tendre, prenez-le dans les bras, essayez la technique du
massage ou diverses positions pour tenter de calmer ses douleurs.
Enfin, il est courant que
le nourrisson de moins de trois mois pleure avant de s’endormir. Ces pleurs
correspondent au sommeil agité, première phase du cycle durant laquelle
l’enfant cherche son sommeil.
Ne le réveillez-pas, cela
nuirait à la mise en place de son rythme.
D’autres inconforts peuvent être à l’origine des pleurs. Bébé a mal digéré ou n’a pas fait un rot suffisant après la tétée, il est mal installé, il a trop chaud, trop froid, sa couche est sale, il a été brusquement tiré de son sommeil par du bruit, son rythme est déréglé, il a mal au dent … ou a tout simplement besoin d’affection. Quelque fois les cris seront uniquement le moyen d’extérioriser une tension intérieure, notamment le soir, ou de manifester un état de fatigue ; dans ce cas l’apaisement et le calme sont les meilleurs remèdes. Si vous ne parvenez pas à déceler l’origine de ces pleurs, essayez tout de même à le soulager. Le bercer, le promener, mettre de la musique douce, le masser, lui donner un bain, lui parler...vous découvrirez vite le meilleur moyen de calmer votre bébé. Dans tous les cas, gardez votre sang-froid ; les bébés ressentent la tension des adultes.
D’autres inconforts peuvent être à l’origine des pleurs. Bébé a mal digéré ou n’a pas fait un rot suffisant après la tétée, il est mal installé, il a trop chaud, trop froid, sa couche est sale, il a été brusquement tiré de son sommeil par du bruit, son rythme est déréglé, il a mal au dent … ou a tout simplement besoin d’affection. Quelque fois les cris seront uniquement le moyen d’extérioriser une tension intérieure, notamment le soir, ou de manifester un état de fatigue ; dans ce cas l’apaisement et le calme sont les meilleurs remèdes. Si vous ne parvenez pas à déceler l’origine de ces pleurs, essayez tout de même à le soulager. Le bercer, le promener, mettre de la musique douce, le masser, lui donner un bain, lui parler...vous découvrirez vite le meilleur moyen de calmer votre bébé. Dans tous les cas, gardez votre sang-froid ; les bébés ressentent la tension des adultes.
2-2-L’ENFANT A LA MATERNELLE
L’école maternelle, elle, n’a jamais
été soumise à l’obligation scolaire. Elle s’est, probablement de ce fait, mais
aussi bien sûr du fait de sa spécificité maternelle, toujours distinguée de
cette tradition caporaliste de l’école élémentaire. Sa référence à la fonction
maternante, comme sa fonction effective, au moins partiellement, de
prolongement du maternage, la situent aux antipodes des registres de
l’autoritarisme scolaire. Elle a donc toujours été et reste à l’avant-garde
dans le domaine de l’accueil des enfants et de leurs familles, mais cette
spécificité n’est que relative. La maternelle,
et comme toute institution fortement structurée, elle peine parfois à suivre
les évolutions de son environnement.
L’accueil
à l’école maternelle, en particulier pour les petits, c’est, indissociablement,
l’accueil des enfants et l’accueil de leurs parents. À cet âge, l’enfant n’est
encore que faiblement “dissocié”, psychologiquement, de son milieu familial
l’enfant a besoin de concrétiser plus ou moins constamment cette permanence de
ses liens familiaux.
L’entrée à l’école
maternelle revêt une importance considérable pour les enfants comme pour leurs
parents, car elle tend à structurer leur rapport à l’école. Comme dans toute
relation humaine, le premier regard, qu’il soit d’amour ou de haine, organise
habituellement toute la suite de l’histoire...L'expression de cet amour peut se
faire de multiples façons: durant l'enfance, cela peut se faire par des paroles
douces, des baisers, des cadeaux, des instants de distraction partagés…
Lorsqu'il est un peu plus âgé, l'amour se manifeste surtout dans le dialogue et
dans l'attention que l'on montre pour tout ce qui le concerne. On se doit aussi
d'être à l'écoute de ses soucis et de ses problèmes, au cas contraire, il
risque d'aller chercher un soutien et une oreille attentive ailleurs, en allant
se confier par exemple à ses amis. Le résultat est qu'on ne sera jamais au
courant des difficultés qu'il connaît; et là on se retrouvera avec le genre de
situation où parents et enfant sont comme de parfaits étrangers qui, pourtant,
vivent sous un même toit. C'est la raison pour laquelle il est indispensable de
sacrifier de notre temps et de le consacrer à notre enfant, si on veut éviter
la rupture avec lui…
De même, le fait de jouer de temps en temps avec un enfant un peu plus jeune, le placer dans une position dominante et lui donnera peut-être plus d’assurance avec les autres enfants de son âge.
De même, le fait de jouer de temps en temps avec un enfant un peu plus jeune, le placer dans une position dominante et lui donnera peut-être plus d’assurance avec les autres enfants de son âge.
Une aide psychologique
s’avère nécessaire si son inhibition entraîne une attitude de régression et des
retards de développement. Dans ce cas, sollicitez l’avis des personnes qui vous
entourent et notamment de sa maîtresse d’école.
2-3-L’ENFANT A L’ECOLE
L’entrée de l’enfant à l’école, C’est une étape importante, qui décidera de
son avenir. Savez-vous respecter ses besoins et ses rythmes biologiques ?
Comment l’aider en cas de difficultés scolaires ? Quelques conseils pour
que votre Enfant ne passe pas à côté de ses études.
Les enfants prennent ou reprennent
le chemin de l'école, nouvel environnement, nouveaux instituteurs, nouveaux
amis, pour les aider à passer ce cap parfois difficile, il faut savoir chasser
le stress chez les petits! Pour une rentrée réussie, en suivant les conseils
suivantes :
- Habituez-le à de nouveaux horaires ;
Après
les grasses matinées et les soirées estivales, votre enfant a besoin de
retrouver un nouveau rythme. Quelques jours avant la rentrée, avancez son heure
du coucher et celle de son lever. Idéalement, l’heure du coucher ne doit pas
excéder 21 heures, quitte à autoriser une demi-heure de lecture au lit.
- Préparez-le psychologiquement
Dans
les jours qui précèdent le jour J, parlez-lui de l’école, expliquez-lui
pourquoi il y va et quels avantages il va en tirer,votre argumentaire devra
s’adapter au caractère et à l’âge de votre enfant : il va retrouver ses
camarades et s’en faire de nouveaux, découvrir de nouvelles activités,
apprendre des choses qui vont l’aider à grandir…
- Rassurez-le
Il
est angoissé, et lorsque vous lui parlez de la rentrée, il pleurniche :
“ Non, je ne veux pas y aller ! ” Rien de plus normal. Dites-lui
que vous comprenez ses angoisses car il va changer de maîtresse, de classe… et
qu’à son âge vous aviez vous aussi quelques appréhensions les jours de rentrée,
mais que vous vous êtes fait de nombreux amis. Expliquez-lui qu’en cas de
difficultés, vous serez à ses côtés pour l’aider à les surmonter.
-
Préparez-le à être autonome
Surtout
chez le tout-petit, le manque d’autonomie peut créer un véritable stress. Pour
le lui éviter, apprenez-lui à se déshabiller et à se rhabiller tout seul. Pour
l’aider, identifiez ses vêtements avec des étiquettes cousues portant son nom
ou un sigle qu’il pourra reconnaître facilement. De plus, cela évitera les
confusions fréquentes car il n’est pas rare que deux enfants portent un
vêtement identique.
-
Veillez à procéder aux vérifications médicales habituelles
Vision,
audition,
dents,
vaccinations.
C’est important pour son avenir votre enfant, car il est fréquent qu’un enfant
devienne un “ mauvais élève ” uniquement à cause d’une mauvaise
vue ou d’une audition défaillante. Comment bien apprendre si on ne voit pas
bien ou si on n’entend pas correctement ce que dit le maître ?
- Accompagnez-le à l’école
Pour lui faire ressentir l’importance de l’école et l’utilité de ses
activités.
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