L'internet




                                                          L'internet



Introduction
       Depuis sa création, l’homme cherche à progresser dans la vie, il cherche les moyens qui lui permettent d’améliorer sa façon de vie et son niveau de vivre, parmi ces moyens, on trouve la science de l’informatique.
Après l’utilisation de ce moyen, l’homme a constaté qu’il y a une nécessité au niveau de transfert des informations traitées, donc il a pensé à créer un réseau qui s’appelle Internet et ses utilisateurs sont désignés par le néologisme Internaute.
       Par ailleurs un internaute doit savoir l’importance et connaître le cheminement progressif de l’Internet, qui ne cesse de se développer avec l’évolution considérable des technologies modernes.
On a prouvé que l’Internet a des bienfaits  et des importunités. Pourtant est ce que ces dernières peuvent elles entraîner des menaces ?  et comment doit on les empêcher ?
    Certes l’Internet constitue aujourd’hui un moyen éducatif qui peut contribuer à l’apprentissage des enfants dans les domaines du savoir, savoir faire et savoir être. 
Mais, il présente aussi des risques pouvant constituer un danger potentiel pour l’éducation des enfants, s’il n’est pas utilisé à bon escient.
1- LE RÉSEAU INTERNET
    1-1  DÉFINITION
                
       Internet est un mot anglais (Inter network) composé des deux mots : Net qui veut dire réseau et inter qui veut dire entre, c’est donc un «entre- réseau » ou réseau des réseaux.
         Donc la base du fonctionnement c'est le réseau (Networks). On retrouve deux types de réseaux :
- Les réseaux locaux (entreprise, lycée,...) que l'on appelle Intranet.       * Le réseau mondial que l'on appelle Internet.
- Le réseau mondial que l'on appelle Internet.                                           
Un réseau Internet (International Network ou réseau international provenant de la réunion de plusieurs sous réseaux locaux, régionaux et nationaux), est le nom donné à un ensemble d’ordinateurs connectés les uns aux autres, selon différents modes (satellites, fibre optique…) et grâce à un protocole d'échange de données standard (TCP/IP). Ces ordinateurs communiquent entre eux, et la démarche est transparente pour l'utilisateur.

2-2   HISTORIQUE
        Au début des années 70, pendant la guerre froide, le département américain à la défense craint une vulnérabilité de ses systèmes informatiques. L'A.R.P.A. (Advanced Research Projects Agency) a crée en 1969 le premier réseau de communication, baptisé Arpanet.
Entre 1972 et 1974, on met en place des protocoles de communication TCP/IP (Transfert Control Protocol / Internet Protocol) afin d'augmenter la compatibilité des réseaux.
D'autre part l'Internet est l'œuvre d'informaticiens, ce sont les scientifiques qui ayant besoin d'accéder à des données tant textuelles que graphiques, ont développé l'idée de l'arpanet. Au début des années 1980, ce fut le début du boom du réseau informatique, le succès a été plus rapide.
Au début des années 1990, le nombre d'utilisateurs grimpe en flèche et de nouvelles fonctionnalités apparaissent :
       Un langage de consultation hypertexte HTML (HyperText Markup Language), les messageries, les transferts de fichiers…etc. Depuis c'est l'effet boule de neige et l'on recense une progression d'environ 15 % par mois des utilisateurs.
            

 2-MENACES ET DANGER DE L’INTERNET

        2-1  DANGER DE L’INTERNET SU L’ENFANT :
 Il existe de nombreux dangers pour les enfants utilisant l’Internet, mais nous nous tiendrons ici à trois domaines :
La plupart d’entre nous ne savent pas au juste à qui nous parlons sur Internet ou qui gère les sites Web que nous consultons. Les pédophiles et les criminels en ont profité pour entreprendre des actions illégales. L’Internet a facilité la consultation de documents à caractère pornographique. Il a également permis aux pédophiles d’avoir accès à la pornographie infantile plus aisément, ce qui a apparemment conduit à une augmentation du nombre de photos d’abus d’enfants. Aussi, les pédophiles peuvent approcher les enfants en utilisant un nom différent et en prétendant être un ami afin que les enfants leur fassent confiance. Une fois cette confiance établie, un enfant pourrait se voir persuadé de rencontrer le pédophile dans la réalité et donc être en danger de subir des sévices. Des études suggèrent que visionner de la pornographie infantile accroît le danger de pédophiles commettant des crimes dans la réalité. Il ne fait aucun doute que l’Internet a révolutionné nos vies dans de nombreux domaines et de manière positive, mais le crime a également acquis une nouvelle dimension. Protéger les enfants des pédophiles chassant sur Internet est un souci crucial.

Quelques faits :
Dans un rapport américain sur la victimisation en ligne en 2001 (Wiesenthal Centre), 1 enfant sur 5 a déclaré avoir été sollicité sexuellement sur Internet.
§  En 2002, le nombre de déclarations d’abus d’enfants signalées à l’Internet Watch Foundation (IWF) a augmenté de 64%.
§  En 2003, au Royaume-Uni, un homme a été reconnu coupable d’être en possession de 250 000 images de pornographie infantile.

              La protection des donnés est une autre question importante pour la sécurité des enfants utilisant l’Internet. Les enfants ne devraient pas être sollicités pour des informations personnelles comme leur nom, numéro de téléphone, adresse ou nom de leur école afin de pouvoir participer à des jeux ou d’entrer dans certaines zones. Il est possible que des individus dangereux utilisent ces informations pour essayer de les trouver dans la réalité. Les Etats-Unis ont une loi (COPPA) sur la protection du recueil des données des enfants de moins de 13 ans, mais il n’existe pas de réglementation similaire dans l’UE. Le nombre de sites Web à caractère violent, raciste et haineux, ainsi que les sites de jeux d’argent, est en augmentation constante : Une étude sur les sites racistes et haineux sur Internet a révélé qu’il existait 1 site de ce type en 1995, 600 en 1997, 1 426 en 1999 et environ 3 300 en 2002.
Dans un de nos sondages en 2001, 75 % des enfants ont trouvé sur Internet des documents qu’ils ont décrits comme grossiers, violents, horribles ou troublants, ou relatifs aux jeux d’argent.
Les éducateurs et les psychologies croient fortement que regarder de la violence et se comporter de manière violente sont des actes liés. Certains évènements tragiques ont été mis en relation avec la consultation de sites violents sur Internet.

2-2    CYBERCRIMINALITÉ :

Tout d'abord, il y a le nouveau crime consistant à pirater, s'introduire ou espionner les systèmes informatiques d'autres personnes ou organisations. Les opinions divergeaient quant à savoir si le simple fait de regarder était un crime, d'autant que les tout premiers " bidouilleurs" détectaient souvent des brèches dans la sécurité des systèmes et avaient le sentiment d'être des citoyens tout à fait respectables en les signalant. Cela n'a de tout évidence rien à voir avec le fait de pénétrer dans un système dans un but criminel.
Ensuite, il y a les cas dans lesquels le crime est ancien mais le système est nouveau, comme dans le cas des tentatives d'escroquerie par internet. Les arnaques commerciales existent depuis toujours, les arnaques téléphoniques depuis des décennies, et nous avons aujourd'hui les arnaques par internet.
Le troisième aspect concerne l'enquête, dans laquelle l'ordinateur sert de réservoir de preuves, indispensables pour que les poursuites engagées dans le cadre de n'importe quel crime aboutissent. Ce qui autrefois était consigné sur le papier a toutes les chances d'être aujourd'hui consigné sous forme numérique, et peut être détruit ou chiffré à distance.
Le chien policier doté d'un bon flair semble habiter un univers parallèle … Il peut vivre avec nous et marcher dans la même rue que nous, mais il ressent les choses d'une manière complètement différente de  celle d'un humain et vit dans un monde riche en informations de type chimique. L'homme a désormais construit un monde ou les puces de silicium génèrent de nouvelles informations, les envoient autour du monde dans des flux électronique numériques, et nous sommes incapables de les détecter sans l'aide des ordinateurs. Néanmoins, ce monde numérique parallèle existe, et les bits numériques constituent un nouveau type de preuves. Les bits numériques représentent aussi un nouveau type de danger pour l'individu, parce qu'une personne capable de manipuler les preuves numériques peut créer un nouveau personnage numérique, ou persona. Il s'agit d'un  quatrième type de crime, plus subtil que les autres, et que l'on connaît mieux sous le nom d'usurpation d'identité. Si cette tendance persiste, " cybercriminalité" pourrait bien devenir un terme utile  pour décrire les infractions commises contre la persona numérique.
La persona numérique est aussi un phénomène potentiellement menaçant, dégradant, voire socialement dangereux. Sa dangerosité potentielle réclame une attention particulière dans le domaine de la surveillance des données informatiques, C'est-à-dire l'observation des personnes au moyen de leurs données personnelles. La surveillance des données informatique constitue un moyen économiquement efficace pour contrôler le comportement des individus et des sociétés. La manière dont la persona numérique participe à la compréhension de techniques particulières de  " dataveillance" comme la classification et le profilage par ordinateur fait débat, et nous mettrons en évidence les risques propres à une observation des personae numériques.

3-  MESURES POUR CONTRECARRER LES DANGERS  DE L’INTERNET

3-1   COTE GOUVERNEMENTAL

Au tout début d'Internet, nous avions le sentiment que celui-ci nous avait apporté la liberté d'agir indépendamment des gouvernements et des lois nationales.
Et Internet est devenu l'un des outils de plaidoyer citoyen les plus utilisés pour la recherche, l'enseignement public, l'organisation, les débats politiques, la coordination, et bien plus encore.
Malheureusement, la technologie numérique a aussi apporté son lot de nouveaux espaces réservés d'information qui portent atteinte au droit du public à utiliser, partager et reproduire les informations, et menacent de saper le discours politique, la liberté d'expression et la créativité nécessaires à une démocratie saine. En réalité, les gouvernements peuvent exercer et exercent un contrôle considérable sur les informations circulant sur internet. Comme le faisait remarquer the economist, " Internet fait partie du monde réel. Comme tous les eldorados, il a connu des débuts un peu sauvages, mais la police finit toujours par arriver."
Le caractère démocratique d'Internet et sa capacité à tendre vers une base de savoir " presque infinie", ont été remis en question. Si le coût élevé, la mauvaise qualité et la rareté d'un accès à Internet se combinent pour constituer le premier obstacle à l'accès dans les pays pauvres, les politiques et les attitudes des institutions et des gouvernements représentent un second type
D'obstacle. Comme l'explique le "carnegie endowment for international peace" ( CEIP), les gouvernements peuvent empêcher leurs citoyens de visiter certains sites qu'ils considérant préjudiciables à l'intérêt national, contrôler l'accès à sites étrangers, surveiller les messages envoyés par leurs citoyens, et ils peuvent isoler, au sens propre, leurs citoyens du reste du réseau.

3-2   COTE PARENTS ET ENSEIGNANTS

Les écoles et les parents peuvent installer des filtres pour protéger les enfants des sites à caractère pornographique, de plus en plus nombreux sur le net. Comment, autrement, nous protéger et protéger nos enfants de tous ces sites mettant en avant la nudité, les actes sexuels, les drogues, l'alcool, le tabac, la violence et la profanation, les sectes, le racisme, les groupes racistes, extrémistes et intolérants, le jeu illégal et les affaires frauduleuses? Le défi consiste à trouver un équilibre entre notre quête de liberté et d'ouverture, et le besoin de freiner la pornographie, les obscénités et l'intolérance.
C'est là le plus grand dilemme auquel les bibliothèques proposant un public à Internet se trouvent confrontées. Alors que presque toutes les bibliothèques publiques américaines offrent un accès gratuit à Internet à leurs visiteurs, la situation est catastrophique dans presque tous les pays en développement.


CONCLUSION

             En définitive, nous constatons que les technologies d’information et de communication occupent aujourd’hui dans l’Education une place importante. Nous pouvons affirmer que non seulement l’Internet est utile à l’éducation mais il est nécessaire. « Pour revenir à la généralisation d’Internet, s’il s’agit d’introduire un nouveau dispositif à l’école, dans toutes les écoles, on sait que c’est possible même si cela implique un coup important. » Car nous avons vu que la prise en compte de connaissances et de compétences permettant un usage raisonné des technologies d’information et de communication, représentait un passionnant défis pour les différents systèmes éducatifs du XXIè siècle. « Puis est venu un moment où ces dispositifs se sont démocratisés, se sont développés dans la société avec des finalités non éducatives et dans des domaines étranger à l’école, tandis que cette dernière peignait à intégrer les innovations précédentes et que déferlait une autre vague technologique porteuse d’espoirs nouveaux. Régulièrement, ces mouvements ont été interprétés, de manière polémique, comme des échecs, qualification hâtivement attribuée à des opérations polémiques quand il était évident qu’elles n’avaient pas atteint les objectifs initiaux. » Cependant, s’agissant d’Internet et de Multimédia, il faut reconnaître qu’il existe des conditions favorables car les temps de leur première diffusion, sont devenus aussi ceux des découvertes et des innovations qui contribueront à construire l’avenir. C’est pourquoi, « Il est significatif qu’elle fasse l’objet d’un suivi et d’une évolution par l’autorité pédagogique de l’Education nationale, dont le label (la marque « reconnue d’intérêt pédagogique », par exemple » garantit les qualités aux produits, sans pouvoir évidemment rien dire sur les usages qui en seront organisés. On peut néanmoins penser que la polyvalence des maîtres, qui les conduit à raisonner prioritairement non pas en termes de disciplines mais en fonction d’objectifs pédagogiques globaux. »

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