L’environnement au Maroc
INTRODUCTION
Depuis les temps les plus reculés et jusqu’au 19° siècle, l’homme vivait en harmonie avec la nature .Il ne lui portait atteint qu’à l’occasion des guerres qu’il se livrait sporadiquement à travers les siècles, ou encore par son ignorance des principes de base d’une bonne utilisation de la terre, avec les conséquences catastrophiques que cela a pu entraîner. En Asie,dans le nord de la chine et dans la région du tigre et de l’Euphrate, de nombreux accidents ,comme l’envasement de rivières ou l’inondation de plaines,ont été causés par la destruction des forêts et des prairies qui protégeaient les bassins hydrographiques . En Afrique du nord et au Proche-Orient, des étendues importantes ont été détruites par des siècles de pâtures incontrôlées, de cultures inadaptées et de coupes excessives de plantes ligneuses comme bois de chauffage. Mais les dommages qu’il faisait alors subir à la nature, malgré leur ampleur à l’époque, étaient réparables car la nature arrivait à se régénérer dans un espace de temps relativement court .Mais malheureusement, depuis la révolution industrielle, l’homme cherchant à améliorer ses conditions de vie, n’a pas lésiner sur les moyens allant jusqu’à détruire progressivement mais continuellement la nature qui constitue son cadre de vie. Ce faisant, il ignorait les conséquences dramatiques de son comportement. Ce n’est que vers le début de la 2° moitié du siècle dernier qu’il a pris conscience des dégâts qu’il fait subir au milieu naturel et que ceci est le résultat du progrès de la science et de ses applications technologiques .
QUELLES SONT LES MESURES SUSCEPTIBLES DE PRESERVER ET SAUVGARDER L’ENVIRONNEMENT AU MAROC ?
La situation géographique du Maroc,la diversité de son climat,de son relief et de ses milieux naturels font de lui l’un des pays les plus riches en diversité biologique en méditerranée.Mais,nul ne peut nier le danger que représente certains comportements humains qui nuisent amplement à l’environnement.Ainsi , pour contrecarrer cette situation dégradante et qui porte atteinte à l’environnement,le Maroc n’a pas resté inactif devant ce fait accompli .En effet, plusieurs mesures ,visant la protection de l’environnement ont été entreprises durant cette dernière décennie .
Ainsi, le législateur marocain a fait de la question de l’environnement son cheval de bataille pour honorer ses engagements vis-à-vis de la communauté internationale, notamment, après le sommet de RIO en juin 1992 ou les pays les plus riches s’étaient engagés d’aider financièrement les pays en voie de développement à hauteur de 0,7% de leur PIB (Produit Intérieur Brut)
I – LES DEGRADATIONS DE L’ENVIRONNEMENT
La société industrielle, la société technologique, la société de consommation et la société urbaine ont provoqué d’importantes perturbations de l’équilibre écologique et causé d’importantes pollutions du milieu naturel et continuent de le faire.
La dimension internationale de la crise de l’environnement éclata à la conférence internationale sur l’environnement humain qui eut lieu à Stockholm (suède) en 1972. Ce fut l’occasion d’une première prise de conscience planétaire de l’urgence d’agir pour contrôler les effets pernicieux du développement industriel et technologique.
Parmi les effets pervers observés, il convient de citer ceux qui ont des répercussions graves sur l’environnement, notamment : effet de serre surexploitations des ressources naturelles- pollution de l’eau dégradation de la biodiversité - pluies acides - déforestation et désertification etc.…
Pour des raisons de commodité dialectique ne seront traités ici que l'aggravation de l’effet de serre, la pollution de l’eau et enfin la dégradation de la biodiversité.
1.1 – AGGRAVATION DE L’EFFET DE SERRE
L’utilisation des combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel) libère dans l’atmosphère une partie du carbone qui était stocké dans le sous-sol sous la forme de carbone fossile. Les prélèvements des gaz emprisonnés dans les glaces de l’antarctique montrent que s’il fallut près de 10.000 ans pour passer de 200 à 280 ppm (parties par million) (unité qui correspond à des cm3 de CO2 par mètre Cube dans l’atmosphère), et plus de 50.000 ans pour revenir ensuite à 200 ppm. Il aura suffi de 250 ans à la révolution industrielle pour faire grimper le taux de 280 à 360 ppm. La tendance se poursuit au même rythme, tirée par la production d’énergie (charbon et pétrole) et les transports, le CO2 comptant pour plus de 60% dans le phénomène. Sur toute la période, l’enrichissement en CO2 de l’atmosphère est effectivement associé à une élévation de la température moyenne du globe qui elle même fait certes fondre des glaces mais surtout dilate l’eau des océans. Les spécialistes prévoient que, si l’augmentation de la teneur de l’atmosphère en gaz carbonique continue au rythme actuel, l’élévation de température sera dans un siècle comprise entre 2°c et 6°c.
Les conséquences de cette évolution sont inquiétantes, non seulement parce que les concentrations de populations et l’aménagement des territoires accentuent l’exposition des personnes aux catastrophes, mais aussi parce que certaines de ces dernières ont toute probabilité de se multiplier. Effectivement, le scénario médian pour le XXI siècle comporte une élévation des océans de 50 cm à 1 m, et une hausse moyenne de température de 2 à 2,5 degrés.
1.2 – Pollution de l’eau
L’eau est une ressource indispensable pour de nombreux usages : L’agriculture utilise 67 % de l’eau prélevée, contre 23% pour l’industrie et 10 % pour les agglomérations et usages domestiques. La part agricole atteint cependant couramment 90 % dans les pays en voie de développement ( PVD ) contre moins de 40% dans les pays industrialisés, à l’exception des Etats-Unis, du canada et de l’Espagne. L’eau est également nécessaire au bon fonctionnement des systèmes écologiques. Chacun de ces usages doit se voir affecté un approvisionnement suffisant. Or, l’approvisionnement en eau sur terre est limité : il ne peut ni diminuer, ni augmenter, l’eau se trouve donc en constant recyclage. L’eau douce ne représente que 2,5 % du stock total d’eau sur la planète ( les 97,5 % restant étant salés ) : or les 2/3 de l’eau douce planétaire est concentrée dans les glaciers et la couverture neigeuse, 1/3 dans les nappes souterraines difficiles d’accès. Il ne reste que 0,3 % de l’eau douce soit (0,007 % de la totalité de l’eau de la planète) dans les rivières, ruisseaux, réservoirs et lacs. La proportion de l’eau disponible mais polluée ne cesse de croître, surtout du fait de l’évolution des modes de production dans l’industrie et l’agriculture, ainsi que de l’urbanisation croissante. Dans les pays développés, certaines nappes souterraines grouillent de substances chimiques. La situation est encore plus dramatique dans les pays en développement. L’une des formes les plus graves de la pollution de l’eau consiste surtout en déversement de pétrole brut dans l’environnement marin. Les cas les plus connus sont les naufrages de grands pétroliers. Toutefois, seul 10 p 100 du pétrole rejeté en mer proviennent d’échouages et de collisions.
Les autres sources de pollution sont les retombées atmosphériques, les fuites naturelles de pétrole a travers le fond océanique, les rejets urbains et fluviaux, les effluents des raffineries, les fuites des oléoducs et les déversements des autres industries pétrolières (par exemple, celui volontaire, de 460.000 t de pétrole dans le golf persique en 1991, pendant la guerre du golfe). A cette liste s’ajoutent les fuites sous-marines lors de la production pétrolière offshore et finalement les opérations de vidange réalisées par les pétroliers en mer, qui représentent à elles seuls 22 p 100 de la pollution pétrolière.
1.3 – Dégradation de la biodiversité
Les menaces sur la biodiversité sont multiples et complexes. Les plus sérieuses sont la disparition, la fragmentation et la dégradation des habitats (notamment le déboisement des forêts, l’assèchement des zones humides, la dégradation des récifs coralliens,…). 45 % des forêts originales sur terre ont disparu au siècle dernier, et le recul se poursuit inexorablement surtout dans les tropiques. 10 % des récifs coralliens ont été détruits, et 1/3 de ceux qui restent aura disparu de 10 à 20 ans. Les mangroves, situées le long des cotes, qui constituent un habitat d’importance vitale pour la reproduction d’un nombre incalculable d’espèces, connaissent également une grande vulnérabilité, puisque 50 % d’entrés elles a déjà été rayé de la carte. Aussi les catastrophes naturelles, l’évolution de l’environnement planétaire (amincissement de la couche d’ozone, changements climatiques), la pollution atmosphérique ainsi que la pollution des sols et de l’eau sont des menaces supplémentaires à la fois sur les cycles de vie des espèces, et sur leur habitat. Ainsi le réchauffement climatique pourrait être à l’origine de la disparition de nombreuses espèces et de perturbations graves de la production alimentaire dans le monde. En contre partie, l’appauvrissement de la biodiversité déstabilise les écosystèmes, et affaibli leur faculté à faire face aux catastrophes naturelles comme les inondations, les sécheresses et les ouragans, ainsi qu’aux contraintes imposées par l’homme, comme la pollution et les changements climatiques. Il est hélas évident que tout ce gâchis est l’œuvre de l’homme qui, dans sa quête continue d’une croissance performante et soutenue porte délibérément atteinte à la nature dans des proportions alarmantes. Pour remédier a cette imprudence qui ne manquerait pas de lui être fatale à moyen ou à long terme, il ne lui reste plus qu’adopter les finalités d’un développement durable.
II – DÉVELOPPEMENT DURABLE ET ENVIRONNEMENT
Le développement durable se veut un processus de développement qui concilie l’écologique, l’économique et le social et établit un cercle vertueux entre ces trois pôles. C’est un développement économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement soutenable. Il est respectueux des ressources naturelles et des écosystèmes, support de vie sur terre qui garantit l’efficacité économique, sans perdre de vue les finalités sociales du développement que sont la lutte contre la pauvreté, contre les inégalités, contre l’exclusion et la recherche de l’équité.
Une stratégie de développement durable doit être gagnante de ce triple point de vue, économique, social et écologique. Ceci nécessite que les conséquences économiques, sociales et environnementales de chaque décision soient prises en compte afin de trouver un équilibre entre elles. Il faut à la fois.
- Développer la croissance et l’efficacité économique.
- Satisfaire les besoins humains et répondre à des objectifs d’équité et de cohésion sociale.
- Préserver, valoriser voire améliorer l’environnement et les ressources naturelles pour l’avenir.
Son succès repose sur le partenariat et la coopération entre acteurs de disciplines différentes (économie, sociologie, écologie, etc.…) de secteurs différents (transport, eau, déchets, milieu naturel, développement social, etc.), de milieux différents (entrepreneurial, associatif, institutionnel, administratif, commercial, syndical, etc.).Agissant à des échelons territoriaux différents, du niveau international au niveau local.
2.1- APPARITION DU DROIT DE L’ENVIRONNEMENT
Sur le plan national, les Etats se sont dotés de programmes d’intervention et de lois visant à protéger l’environnement. C’est ainsi que naquit le droit de l’environnement qui contraint les nationaux d’un pays à respecter les normes établies se rapportant à l’environnement.
Malgré son jeune âge, le droit de l’environnement a connu une évolution remarquable au cours des trois dernières décennies. Au début, les préoccupations du système juridique étaient très souvent focalisées sur des problématiques environnementales locales et visibles : nuisances, fumées, pollution visibles, poussières et bruit. Les règles de droit visaient à parer à ces phénomènes souvent plutôt locaux qui donnaient lieu à des plaintes des citoyens.
Parmi les nouvelles règles mises de l’avant au cours des trente dernières années, il convient de mentionner la généralisation d’exigences sur l’étude des incidences environnementales préalablement à la réalisation de projets d’aménagement, l’instauration de normes de « rejet zéro » ou de quasi-élimination de certaines substances toxiques, l’augmentation des amendes et sanction contre les entreprises et les dirigeants d’entreprises coupables d’infractions environnementales, la reconnaissance du droit à un environnement sain et la reconnaissance du droit du citoyen à l’information environnementale.
Au niveau international, l’organisation des nations Unies (ONU) a lancé de grandes conférences internationales sur l’environnement et le développement : la première s’était déroulée à Stockholm en 1972, le sommet de la terre de Rio, en 1992, a souligné avec force la responsabilité et la nécessaire implication des Etats ; la dernière en date a eu lieu à Johannesburg du 26 août au 4 septembre 2002.
2.2 CONVENTIONS POUR LA PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT
A l’instar de la communauté internationale, les pouvoirs publics au Maroc ont pris conscience de la question de l’environnement.Cette préoccupation s’est traduite par l’engagement dans le processus de développement durable et la volonté d’oeuvrer pour une meilleure gestion de l’environnement. Le Maroc a ainsi signé et ratifié les principales conventions et protocoles internationaux et adopté les déclarations issues du Sommet de RIO (1992).Il s’agit notamment de l’agenda 21 dont fait partie le programme « Action 30 » ayant pour principal objectif l’élaboration de programmes d’action nationaux pour l’environnement (PANE) ,la Convention Cadre des Nations Unies sur les changements Climatiques (CCNUC) et le protocole de Kyoto,la convention sur la protection des Espèces,la conservation de la Diversité Biologique ,la convention de Lutte contre la Désertification et la Sécheresse et la déclaration de principes sur la protection des forêts,ainsi que la déclaration des 27 principes de RIO.
Par ailleurs, le Maroc a signé d’autres conventions internationales traitant différents volets Environnementaux.
2.3 RÉDUCTION DE LA CONSOMMATION DES ENERGIES POLLUANTES
Compte tenu de son poids dans les émissions de gaz à effet de serre et surtout de son rythme de croissance ( le fret routier et aérien constituant à ce titre les deux secteurs les plus préoccupants), la maîtrise de la demande mondiale de transports est un enjeu important, et pourrait constituer un élément majeur de réorientation des choix économiques à moyen terme : Dans les enceintes internationales comme le G8 ou l’OCDE, l’objectif de découplage des transports d’avec la croissance économique est maintenant explicite ; Mais les politiques correspondantes n’existent pas encore, surtout à cette échelle.
Les débats continueront a être animés, les Etats structurellement « énergivores » tendant à repousser les mesures programmées jusqu’à la mise sur le marché de technologies nationales suffisamment économes, dont la commercialisation représenterait alors à son tour un avantage concurrentiel.
En attendant que cela se produise, l’environnement continue malheureusement à subir des dégradations fâcheuses. Au delà d’une prise de conscience de cette réalité amère, il urge que soient prises des mesures concrètes de limitation des émissions de gaz à effet de serre dont les conséquences sont parfaitement identifiés : modification du régime des pluies, sécheresses et inondations plus nombreuses et plus graves, hausse du niveau de la mer menaçant petites îles, deltas et rivages, multiplication des tempêtes, encouragement à la désertification, extension des champs des maladies à vecteur comme la malaria ou choléra. L’ampleur de ces phénomènes reste cependant encore largement inconnue. Leur intensité sera d’autant plus forte que la température moyenne sera plus élevée. Par conséquent, la réduction des émissions de gaz a effet de serre devient une priorité pour l’humanité tout entière.
III – RESPONSABILITÉ DE L’ETAT ET ORGANISATIONS.
La loi est là pour essayer de rassurer. «Toute personne qui détient ou produit des déchets, dans des conditions de nature à produire des effets nocifs» sur l'environnement «est tenue d'en assurer ou d'en faire assurer l'élimination dans des conditions propres». C’est ce que prévoit l’article 6 de la loi 28/00 relative à la gestion des déchets et à leur élimination. Promulguée le 20 novembre 2006, cette loi constitue une avancée considérable dans le domaine de la préservation de l’environnement. Elle distingue entre déchets ménagers, industriels, médicaux et pharmaceutiques, dangereux, inertes, agricoles, biodégradables... Les pollueurs sont directement concernés puisque des amendes et peines de prison sont prévues à leur encontre. L’arsenal législatif déployé pour la protection de l’environnement est ambitieux, mais son efficacité ne dépend que de son application sur le terrain, ce qui est une autre paire de manches. 20% du montant de ces amendes devrait aller au Fond National de l’Environnement. C’est grâce à un crédit de la Banque Mondiale , s’élevant à 400 millions de dollars, que ce fond est créé.
Le Maroc a les fonds, les stratégies et la volonté nécessaires. Il ne reste plus qu’à souhaiter que la gestion du dossier environnement soit aussi bonne que celle que l’on planifie pour les déchets
3.1 LES BIENS FAITS DE LA BIO PRODUCTION
Dans cette perspective, il est possible d’améliorer la bio production naturelle par l’adduction d’eau, l’accroissement de la fertilité du sol, l’ingénierie génétique, le recours à des combustibles fossiles (bio production stockée) ou utilisation directe de l’énergie solaire grâce à des dispositifs éoliens, à de petites centrales hydroélectriques ou à des photopiles. Les améliorations humaines de la capacité assimilatrice naturelle sont respectueuses de l’environnement, mais seulement si l’utilisation de l’énergie et des matières n’est pas toxique.
Une des principales possibilités nouvelles de détoxication est la décarbonations des combustibles fossiles. Loin d’être un rêve éloigné, cette technique existe bel et bien aujourd’hui, quoique à petite échelle.
Dans le champ gazier Slipher de la mer du nord, il faut ramener la teneur du gaz naturel en dioxyde de carbone de 9 à 2,5 % avant de pouvoir le mettre sur le marché. Au lieu de le rejeter dans l’atmosphère comme auparavant, on injecte le CO2 séparé dans un aquifère salin situé sous le fond Océanique. Bien que d’autres recherches s’imposent, les géologues estiment que le CO2 sera stable et n’aura pas d’effets nocifs.
La décarbonations des combustibles fossiles et la fixation concomitante du CO2 sont d’ores et déjà techniquement possibles. La gazéification par oxygène pulsé des combustibles fossiles suivie d’une conversion à la vapeur d’eau donne du gaz hydrogène pur. Celui-ci brûle proprement pour produire de l’eau inerte et du CO2 pur que l’on peut ensuite enfouir dans a aquifères profonds, emmagasiner dans de vieux réservoirs de pétrole et de gaz, voir utiliser pour enlever le méthane des gîtes houillers. Les estimations de la capacité mondiale de fixation de ce CO2 varient de 500 à 1000 ans, ce qui coïncide justement avec les estimations des réserves mondiales de combustibles fossiles.
La décarbonations des combustibles fossiles coûtera sans doute moins cher que le recours aux énergies renouvelables, sous le risque perçu de l’énergie nucléaire. La gaz hydrogène ainsi fabriqué pourrait servir à produire de l’électricité par combustion ou être utilisé dans des piles à combustibles, ce qui entraînerait une toxicité nulle en bout de chaîne.
3.2 UTILISATION DE TECHNOLOGIES « PROPRES »
Au lieu de suivre l’intérêt matériel qui repose sur la super production visant l’amélioration de la croissance, les pays techniquement avancés doivent se départir de cette pratique égoïste, pour se pencher sérieusement sur les procédés technologiques moins ou pas du tout polluants tel la décarbonations et la diversification des ressources des énergies renouvelables.
Une fois ces procédés rendus rentables en étant exploités à l’échelle industrielle, il serait judicieux d’en faire profiter les pays du sud afin de contribuer à leur progrès. Car ce faisant, ces dernier ne seraient pas tenté, pour se développer, de recourir aux industries grandes consommatrice d’énergie et partant très polluantes.
Le transfert dosé de technologies non polluantes permettrait à la nature de se régénérer dans les quatre coins du monde. Ce n’est qu’à ce prix que la communauté internationale pourrait aspirer à vivre dans un environnement de plus en plus vivable.
CONCLUSION
L’exploitation frénétique de la nature entraîne un véritable saccage de l'environnement. La planète change alors graduellement, et commence à connaître des problèmes de plus en plus graves de pollution industrielle, atmosphérique ,de déforestation ,de l’effet de serre ,des pluies acides et des marées noires .Problèmes qui vont détruire la faune et la flore.
Face à cette menace qui pèse sur notre santé, et plus encore sur celle de nos enfants et petits-enfants, il est impératif, en tout premier lieu, d’intervenir pour la protection de l’environnement et la sauvegarde de l’homme et des différentes espèces végétales et animales menacées de disparition par suite des atteintes au milieu naturel.
Sans un effort collectif, nous ne parviendrons jamais à protéger l’environnement .Il est temps, au Nord comme au Sud, d'en finir avec le modèle de développement suivi pendant des siècles, pour le plus grand malheur de la Terre.
Mais la sauvegarde du long terme prime sur la nécessité du cour terme. Autrement dit pouvons-nous croire en notre avenir et œuvrer à le préserver, ou agir comme n’avions nulle mission, ni héritage à léguer aux successeurs ?
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